Réflexions #1 : De la passion naît la connaissance

Bonjour à tous !
Je suis ravie de vous retrouver aujourd’hui pour un nouvel article sur Philosophie Cavalière ! J’ai envie de vous parler du commencement, de la naissance de la passion, jusqu’à l’envie d’en comprendre chaque recoin. Je suis persuadée que la passion de l’équitation et plus largement des chevaux, est l’histoire d’une vie. On ne tombe pas en amour de ces animaux si merveilleux sans vouloir tout savoir sur eux. Ce blog est un peu l’aboutissement, enfin la partie théorique qui me manque et qui j’espère t’aidera à y voir un peu plus clair ! Tu es bien installé(e) ? Tu es prêt(e) à te lancer dans le pourquoi du comment ? Alors c’est parti !

Le commencement

Enfant, je me voyais galoper sur un étalon blanc (ou noir, je ne sais plus vraiment) et à force de me raconter des histoires de princesses et de princes à cheval, forcément, la connexion s’est plutôt bien faite dans mon cerveau ! Je ne pourrais te dire précisément à quel moment, je suis tombée dans la passion mais très jeune j’ai demandé à être au contact des animaux. En grandissant, j’ai pu commencer l’équitation, vers cinq ou six ans et là, quelle révélation ! J’ai appris comme toi, dans un poney club, en montant une Nougatine et un Bounty. Mais à ce moment-là, j’ai tout de suite compris que les chevaux allaient avoir une place primordiale dans ma vie. Grâce à mes parents, j’ai pu suivre assidûment des cours d’équitation, faisant aussi des stages afin de valider mes Galops, grande fierté enfantine et continuer de grandir avec ce contact si bénéfique.

Avec les chevaux de club, on ne se rend pas vraiment compte de l’ampleur qu’est le cheval. On vient le préparer avant le cours, on le monte pendant une heure dans un manège ou une carrière puis on met pied à terre en lui disant qu’on revient la semaine prochaine. Quand j’ai commencé à lire, je me suis intéressée de plus en plus au fonctionnement mécanique du cheval, tout en essayant de lier le tout pendant mon heure de cours hebdomadaire. Puis, dans les magasins, je passais de longues minutes à feuilleter des bouquins sur les chevaux et l’équitation, toujours dans cette volonté d’en découvrir davantage. Cette partie de ma vie m’a construite telle que je suis aujourd’hui : curieuse, observatrice et surtout passionnée.

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La continuité

Cette passion ne voulait pas me quitter. Le contact des chevaux est devenu presque vital et je ne me voyais pas avancer sans eux. Rêveuse d’un jour devenir propriétaire, je commençais à prendre un peu plus de distance avec les club, où l’ambiance y était trop tournée compétition alors que je souhaitais simplement être avec les chevaux et non à grimper sur leur dos pour les faire sauter des obstacles. Je passais de moins en moins de temps au club mais de plus en plus à lire et à regarder des vidéos sur YouTube (qui commençait tout juste à l’époque !). L’envie de savoir, de connaître, de tester et surtout de comprendre est plus forte presque que l’envie de monter seulement un cheval X ou Y pour une heure de cours. Mais cela, j’ai mis du temps avant de le comprendre.

Pour tout te dire, c’est en écrivant ces lignes, que je me souviens de moi, il y a une dizaine d’années, face à cette passion dévorante qui s’amplifiait de jour en jour. Et ce chemin qui se fait en moi, de faire la différence entre ma passion des chevaux et celle de l’équitation. Car oui, il y a bien une différence. Cette même différence fait que je t’écris aujourd’hui pour te la partager.

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La différence entre chevaux et équitation

Bien évidemment, l’une ne va pas sans l’autre mais aujourd’hui, les cavaliers ont plutôt tendance à être passionnés d’équitation avant d’être passionné de chevaux. Laisse moi donc te donner ma propre différence.

Pour moi, l’équitation est la pratique du cheval. Étymologiquement, le mot équitation vient du latin “equitare” qui signifie : aller à cheval (Dicolatin) Si on se penche sur la définition que donne les dictionnaires, on y retrouve bien cet “art de monter à cheval” (Larousse) ou encore sa pratique. D’après le CNRTL (Centre National des Ressources Textuelle et Lexicales), il s’agit toujours de cette ”action de monter à cheval” (CNRTL). Bref, on peut donc en conclure que c’est une pratique qui requiert un cheval et un homme en selle ou en tout cas, dans le but d’aller quelque part ensemble, physiquement.

La passion des chevaux est pour ma part, beaucoup moins pratique, surtout théorique. Il s’agit de tout le savoir que l’on peut en tirer, toutes les connaissances acquises depuis des centaines d’années à leur contact et tout ce que l’on peut faire sans être à cheval. Alors oui, j’aime aussi monter sur mon bai pour une séance de dressage ou une belle balade mais c’est loin d’être uniquement que ça ! Cette notion de différence entre “cheval” et “équitation” est assez récente dans mon esprit. L’important pour moi est de comprendre comment mieux communiquer, comment mieux interpréter les signaux que me donnent les chevaux afin que l’on soit en harmonie.

En conclusion, j’ai envie de dire que chacun vit sa passion comme il le souhaite et un cavalier qui préfère monter son cheval plutôt que de l’observer est tout à fait dans son bon droit ! Il n’y a pas de mauvaise ou bonne “passion”, le plus important est d’être en accord avec soi et sa monture ! Je reviendrais plus précisément sur la communication entre les humains et les chevaux car c’est un thème qui me tient particulièrement à coeur et que je découvre un peu plus chaque jour !

Merci de ta lecture et n’hésite pas à partager avec la communauté ce que tu en penses ! Est-ce que tu vois une différence entre équitation et cheval ? Es-tu propriétaire ou demi pensionnaire ? Tous les avis sont les bienvenus !

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10 réflexions sur “Réflexions #1 : De la passion naît la connaissance

  1. J’aime beaucoup ta mentalité et ton style d’écriture 😉 Et il est vrai que c’est parfois difficile de différencier passion des chevaux et passion de l’équitation ! J’ai longtemps hésité et je me suis finalement rendu compte que c’était bel et bien les chevaux que j’aimais le plus ! Hâte de voir tes prochains articles 🙂

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  2. Salut 😊. J’ai vécu avec des chevaux sans jamais avoir eu l’idée de monter dessus. Je suis propriétaire. J’ai récupéré un cheval dans un élevage sauvage et je l’aimais bien. Je ne voulais pas qu’il soit abbatu.
    Me voilà donc avec un poulain demi lourd qui n’a presque pas vu l’homme, qui crève de faim. Pour le sortir de là, j’ai mis un peu de temps pour qu’il me fasse confiance, qu’il accepte un licol et qu’il marche en longe : ça m’a occupée quelques soirées, surtout qu’il y avait 12 chevaux dans ce parc.
    C’était en août 2016.
    Avec Ganesh, j’ai fait des promenades. Il portait peu à peu les sacs et il a appris à croiser des voitures, des vélos, le brouillard, la forêt…. Il met presque son licol tout seul rien que pour partir avec moi le dimanche.
    En avril/mai 2017, je me suis dit qu’il serait utile de prendre des cours en club. En six mois, j’ai le niveau Galop 4, c’est bien suffisant. Je n’aime pas la façon dont les chevaux sont traités dans ce genre d’endroit. Je préfère la randonnée.
    Mais sans le vouloir, j’ai éduqué Ganesh. Alors on continue. Il va avoir 3 ans et il fait beaucoup de choses avec moi.
    Alors je ne sais pas comment appeler ça lol, complicité ? Plaisir partagé?

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  3. Je m’identifie vraiment en lisant cet article.
    C’est juste un peu avant de devenir propriétaire que j’ai réellement pris conscience de la différence entre l’équitatoin et le cheval, quand je suis partie aux Etats-Unis. On était là bas pour les chevaux, et uniquement pour les chevaux. On se donnait corps et âme dans les tâches quotidiennes pour qu’ils aient un minimum de bien-être, et on ne pensait même plus à monter.
    Et depuis que je suis propriétaire, c’est le cheval avant l’équitation (surtout avec mon phénomène xD).

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  4. Tellement ravie de lire ta réflexion ! Je m’y retrouve avec un parcours bien différent 😆
    Attirée par le cheval depuis l’enfance pendant laquelle je n’aurai pas eu la chance de les côtoyer, ma 1ère expérience vers la vingtaine (départ au galop dans un champ) a elle entrainée une phobie de 30 ans !!!
    Un burn out et sa valise de nouvelles phobies m’ont libérée de celle-ci 😃
    Je peux le crier haut et fort : Les chevaux m’ont sauvée !!!!
    J’ai tout appris sur le tas, en regardant faire les propriétaires… et la passion est née ❣
    J’aime tant être au contact des chevaux que j’en oublie tout le reste et j’ai, bien avant une envie d’équitation, l’Amour du cheval, de l’échange, de la connexion, de la complicité.
    Dans mon cas l’envie de monter est tout juste naissante, comme une évidence dans la progression de mon parcours trébuchant, un aboutissement… mais dans une forme de respect commun. J’ai vite abandonné la monte en mors et privilégié le « travail » en liberté.
    Mes 2 juments sont pieds nus. Et je rêve de cordelette !!! L’une d’entre elle ne pouvait même pas être approchée ou effleurée il y 2 ans à peine, aujourd’hui elle suit sans aucune contrainte et a retrouvé confiance en l’homme. Quant à l’autre… un véritable coup de coeur au 1er regard, le plus beau cadeau qu’on m’ait offert…
    Alors oui il y a bien 2 visions différentes, même si elles se complètent parfois, celle du Cheval et celle de l’Equitation 😊
    Au plaisir de vous lire… 😘

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    • Merci de ce si beau témoignage Lina 😍 j’adore découvrir les parcours de mes lecteurs, c’est un véritable plaisir ! Et je suis ravie de lire que nos chemins de pensée se retrouvent ☺️
      À très bientôt 💖😘

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